écrire profond comme cri de crevasse et l’essorage des racines
écrire : espérance retournée de la mésange
écrire avec le crayonnage du temps jeté à la figure et qu’il neige peut-être auprès du silence
écrire avec la voix de l’infini isabelle en compagnie d’ulysse
nous étions nombreux à l’ombrage sous twitter à follow la promenade d’écriture sienne
écrire avec les yeux ouverts sur les lignes de dupin
qu’on pouvait creuser la langue la fatiguer comme salade dit jean-louis giovannoni
écrire alors que oui il y eut la langue racine vous me cherchiez madame à trembler de beauté il faut oser on y a droit aussi
écrire dans les pâquerettes du chemin aussi près que possible des géraniums ou très loin des pivoines sous le cerisier montmorency
écrire dans le visage des yeux là en plein aveugle pourtant avec l’aventure ponctuation
écrire hors de course dans le corps défait souffrir et stehen
écrire avec les filles tombées à terre a rose is a rose is a rose et sa douceur et sa violence briller de sardines
écrire : le temps dans sa caresse irrémédiable de crête plaisir en lignes sans céder et pourtant
écrire sans rien d’autre que tous les autres écrire depuis écrire et lire et la mort
écrire au bout du monde québec yeux dans les mots web de laure auprès de sa lande
écrire comment pourrai-je l’oser prendre langue se rapprocher se distendre s’ouvrir cheville gonflée jambe dans un piège
écrire comme on creuse les nuits de rossignol en jouant dans la cour des autres et tenter s’inscrire dans leur travail au péril du fond du ventre
écrire dans l’amour
voir en ligne la proposition de françois bon : nocturnes de la BU d’Angers, 19 | écrire, signer la vie
et les autres participations
et ce cadeau de laure morali, annoncé sur twitter : @marysehache je viens de me faufiler derrière "l'amour" de votre texte "au péril du fond du ventre" http://bit.ly/gvytai
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.