en écho à poivert : gadins et bouts de ficelle
oser. m'approcher. chanter en écho la mort. la mort de nos pères dans son affreuse banalité et son irréductible intime mystère
en écho à poivert : gadins et bouts de ficelle
oser. m'approcher. chanter en écho la mort. la mort de nos pères dans son affreuse banalité et son irréductible intime mystère
Rédigé par Maryse Hache le samedi 28 juil 2012 à 10:15 dans paul, quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: incurable, mort, petite fleur, poivert, poème, père, sydney bechet
6:04 épaule éblouissante retirée sous épaissse pelisse / fenêtre ouverte sur tilleul en fraîche balance petit vent / ma foi sur l'avenir bien fou qui se fiera / mésange bleue à la rembarde / un instant il découvre son épaule soleil / quelqu'un demande si elle marche sur la terre langage / s'il y a des interstices faufilade aux plis des mots / lumière soleil soudain / pourtant bien un rideau tilleul par la fenêtre ouverte / et roucoule roucoule / poussée de nuages / et pinson fringote / et zinzinule / là-haut le bleu file / quelqu'un dit elle pose quelquechose d'elle au jardin / quelqu'un dit le jardin dépose quelquechose de lui en elle / quelqu'un dit en cet espace se brode de l'irréversible / quelqu'un demande si ça s'apprivoise / trois rosiers anglais patience / y'a-t-il un jardinier au jardin / héliotropes bientôt en terre pleine / fraises en route rouge / entrée de chat roux / vroum avionesque / porte là-bas près du noisetier poursuit sa vie détachée / on annonce lourde taxe / 6 juin 2012 certains disent qu'on pourrait à nouveau planter des ifs là-bas dans le bois / quelqu'un dit pétunias aussi du côté de la rue / baleine échouée en bord d'orage /
Rédigé par Maryse Hache le mercredi 06 juin 2012 à 10:18 dans baleine paysage, quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: baleine paysage, héliotrope, if, pétunia, racine
Rédigé par Maryse Hache le dimanche 22 jan 2012 à 00:10 dans atelier d'écriture de pierre ménard, quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: anormalité, bassin, handicap, maladie, plus, souplesse
vers justifiés (22) / essai
amal game à lance-rais
mousse des rayons rimb
bombardements miel bre
tonnes bombardes biblio
thèques à bosons rayon
nages et soleils ultra
violet le rayon de tes
yeux vlan dans le mill
e bombyx et vers à soi
tombe vertical au sols
tice l'été d'un puits
ô lumière éblouissante
te laisseras-tu te lai
sseras-tu rayir si par
hasard dans le tunnel
en pays à grand effroi
tu croises troubadours
ou lou bel Lucien Suel
qu'ils virent brûlures
froidure et grand paur
Rédigé par Maryse Hache le jeudi 12 jan 2012 à 00:46 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: christine jeanney, lucien suel, rayons, rimbaud, soleil, troubadour, vers justifiés
chute éternelle des automnes effeuillés
en route pour la belle moisissure et son odeur d'humus
en chemin rencontre edith azam chez florence trocmé
dans ses terres de poezibao
C’est « Toi ». Dans ma bouche c’est « Toi » qui est venu. Je sais pas qui c’est toi, alors je me dis toi : tu es vous. Et je sais pas ce que vous m’as fait, mais vous, tu m’as fait que quand je me suis réveillée avec moi, vous, t’étais plus jamais là"
c'est toi qui est venu
toi ou vous
essaierai balancelle l'un l'autre
sais à peine ce que tu m'avez fabriqué dans carcasse
mais quand conscience s'éveille carcasse dit :
vous êtes toujours là
jette mimosa de l'éternité à grande embrassée
dans tout mon corps
objectif : réjouir les détails du dedans
comme lymphe ou entrailles grêles
et t'en mettre plein la gorge
des fois que tu seriez étouffable
ou
avec mon accord
ils distribuent sucs vénéneux mais pas trop
ambroisie d'efflorescence
jus savants calculés
offrande horticole d'if ou de pervenche
offrande des grandes fosses marines et algues dansantes
et encore
lance bouquets de bleu quiétude
héliotrope et chicorée sauvage
bourrache et mauve
sur tout mon corps
objectif : envoûter votre-ta violence
dans parfum et couleur
ou
ils distribuent caresses bonbons élixirs
n'osent pas roses sucrées barbes à papa
ou sucette pierrot gourmand
rester adulte dans l'affaire il faut
blessures et tailladures vous m'as faites
comme cisailleries ou coupichailles
et quand conscience s'éveille
jusqu'aux pieds
dit : tu êtes toujours là
fleur couleur parfum
peu de force en front de tienne
mots du poème : peu
mais quand c'est cRâne
tenir à la celan, à la azam
tenir à tous vous autres
et jonchée de remerfleurcitude
lu dans twitter le27 oct 21
@LucienSuel
Remerfleurcitude comme chute (éternelle) du poème @marysehache @Poezibao @angkhistrophon_ semenoir.typepad.fr/semenoir/2011/…
voir son blog : sihttp://academie23.blogspot.com/lo
Rédigé par Maryse Hache le jeudi 27 oct 2011 à 08:00 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: automne, carcasse, celan, edith azam, florence trocmé, mimosa, moisissure, éternité
rosa
rosa
rosae
rosae
rosa
rosam
rosae
rosae
rosas
rosarum
rosis
rosis
je décline
Rédigé par Maryse Hache le lundi 10 oct 2011 à 17:50 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: déclinaison, rosa
Rédigé par Maryse Hache le mercredi 21 sep 2011 à 02:18 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: drap, lin hypothèses, métis, ombre
en rebond avec françoise morvan / sur armand robin
autour du sang
autour du ventre
mordue
tu n'es peut-être pas bien loin de t'expliquer avec les étoiles
c'est bien tôt
et seras à jouer
avec les hirondelles et les écureuils
à dormir avec les chats et les coccinelles
à te lier indissociablement
à parfum de mimosa in saecula saeculorum
être mêlée dans la partition du monde
Rédigé par Maryse Hache le samedi 10 sep 2011 à 10:05 dans quand C'est cRâne, rebond / écho | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: armand robin, entre, françoise morvan, hirondelle, in saecula saeculorum, mimosa, monde, mort, remue.net, végétal, étoiles
sa jambe ébartiflée
sa jambe soufflirée
sa jambe entouflée
sa jambe moussardisée
sa jambe emparlutie
sa jambe varoubotilée
sa jambe gribarudée
sa jambe désablorisée
sa jambe caritofablutie
sa jambe ériflubloomisée
sa jambe équaroublie
sa jambe quoi
sa jambe
*
par temps clair on peut voir le cap de bonne espérance
Rédigé par Maryse Hache le jeudi 08 sep 2011 à 23:01 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: cap de bonne espérance, jambe, michaux, quand c'est cRâne
la faudraie un il à la hanche
stolons everywhere
se faufile toujours
la faudraie un jus aux lèvres
pomme if ou pervenche
inocule toujours
la faudraie en ville
la faudraie en campagne
la faudraie mer ciel et chambre
toujours
écureuil sur l'épaule
chat sur les genoux
mimosa aux joues
rien ne fait fuir la faudraie
pinson mésange ou troglodyte
tourterelles pic-épeiche ou moineau
jamais la faudraie ne se tait
dans lire écrire rêver
glisse la faudraie
affûte couteau
creuse entailles
toujours
mais
à force de faudraie force et demie
bandez la demie qui fait différence
venez papillons et libellules de puissance
venez grandes bêtes d'assaut
venez guêpes et abeilles en aiguillons
venez belles urticantes
venez vertes ou rouges libellules
avec anges amis et belles rencontrées
venez troupeau de résistance
la faudraie no pasaran
Rédigé par Maryse Hache le dimanche 28 août 2011 à 19:19 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Balises: engin, faudraie, guillaume vissac, jus, mimosa, pervenche, résistance
en compagnie de charles pennequin
et am
une folie courait ce matin-là dans l'air sous les tilleuls tout ce qui entrave coupe crève épuise peut disparaître si on le souhaite fort tout résiderait dans cette qualité de la force force force
plus fort que toute force forte
il faut tenir bien mettre ses mains sur son ventre et ne pas pleurer ne pas en avoir marre marre oh les jolies grenouilles respirer pirer la belle spirée ne pas cracher aux étoiles toiles belles toiles de lin et coton 4 fils
il faut la situation contrôler contrôler trolley de vienne pour aller jusqu'au heurige boire le gai vin blanc nouveau
les fenêtres offrent leur spectacle de tilleuls pins noisetiers mésanges et anne ne pas se jeter par non ça non trop tôt
on reste bien allongé, on est regardé, surtout ne pas défaillir, l’autre s’approche, rester digne
on serait forte comme éléphante tranquille qui déracinerait arbres après arbres légère comme barbe à papa
on serait forte comme fourmi obstinée qui reconstruirait illico domaine détruit en un clin de mi
on serait forte comme molécule qui réussirait à passer à travers mur béton de prison forteresse bougresse
on serait forte comme guerrière à main nues armes blanches et téméraire
on serait forte comme forte forte de chez
il faut bien décrocher entrelacement nerfs tendons muscles
il faut le faire plusieurs fois il faut le faire longtemps le faire obstinément
il faut s'en ficher de ça tortille
il faut comme si n'était de rien de rien de rien du tout indifférente à crampe
il faut s'en moquer de torsions scions scions scions du bois mais peux pas
une folie courait ce soir-là dans la nuit sous la lampe tout ce qui serre brise étreint part à dache si on le souhaite fort fort raifort peut disparaître sauf toi
il faut bien l'affrontement
Rédigé par Maryse Hache le samedi 20 août 2011 à 10:47 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Balises: affrontement, anne savelli, charles pennequin, folie, force, guerrière
qu'importe fatigue vlan ou couteaux
ça remontera l'estran de vie
jusqu'à l'aurore
dans la lumière tremblée
ou l'ombre fraîche
où sont miel de fleurs
robe des cétoines
et ferment de l'écrire
Rédigé par Maryse Hache le mardi 02 août 2011 à 08:00 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: couteaux, cétoine, estran, fatigue, miel
il suffirait que quelqu'un ait le courage de survivre aux grandes fougères des froids
aux froissements incessants des faisceaux musculeux enveloppée dans le linge de la patience
patience dans la place vacante
Rédigé par Maryse Hache le dimanche 31 juil 2011 à 18:00 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: courage, fougère, froissement, patience, survivre
louis-rené des forêts, pas à pas jusqu'au dernier
la jeunesse les cheveux noirs de la peau tendre des sourires frais
la part en moi d'ombre augmentée de la mort à l'oeuvre encore plus présente avec maladie, tente de ne pas la laisser prendre toute la place et de laisser coûte que coûte respirer la part lumineuse sans plan précis sur la comète si ce n'est refuser de construire d'hypothétiques conditions du futur
tant que je suis envie je suis en vie ô la palisse et ce qui vient est bon à vivre
il y a de quoi construire et créer fut-ce dans un instant peu ou prou prolongé
pas encore de non-être qui pointe son nez pour me retourner au néant
je choisis la réjouissance de vivre même si les raisons de tristesse voire de désespérance piquent doucement leur petit troupeau
le bonheur est dans le pré cours-y vite cours-y vite dans l'ache et le serpolet il dit paul fort
il y a comme une sorte d'indifférence peut-être même d'insolence que j'aimerais trouver, à vivre ces temps graves avec la légèreté de l'enfance même si je sais bien qu'un mur me suit il dit norge
et moreau chante
le train roule à grande vitesse dans le paysage file vers le cliché du destin rivé qu'il est sur ses rails et il n'en sortira pas si tant est que nous n'en sortions nous aussi quand bientôt le terminus
retour tgv bordeaux massy lundi 16 mai 2011
Rédigé par Maryse Hache le mardi 26 juil 2011 à 18:52 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: insolence, jeanne moreau, jeunesse, louis rené des frorêts, lumière, mort, norge, ombre, paul fort
le chariot descend en radiologie scanner irm sous-sol
le corps y est allongé ca croque dans le dos à gauche ou plutôt ça mâche ou ça mord oui ça mord la soeur marche à côté chariot les murs jaunes moches défilent attente attendre que ça mord
protocole se lever du chariot montez sur la plate-forme ça va ça la tête ça ne tourne pas attention une voix femme semble-t-il derrière le vitrage d'une cabine la plate-forme va basculer ça mord toujours derrière la pilule avalée il y a une demi-heure ne fait rien à l'affaire
c'est quoi l'apparition de l'image en noir et blanc sur l'écran devant ça mord
y a-t-il grave guerre dans le corps projeté en image d'écran noir et blanc puisqu'il y a grave douleur derrière à gauche sous les dernières côtes de la cage ne respirez plus c'est radiologie respirez ça mord
soeur attend dehors. celle du chariot est dedans en plein dedans. elles se retrouvent bientôt l'une couchée l'autre debout dans un large couloir jaune. on viendra vous chercher pour les résultats.
scinthigraphie osseuse c'est 8° étage sans chariot sans douleur sans soeursoeur. injection radio et active. il faudra boire et boire boire dès que fini. installez-vous. qu'est-ce qui vous arrive ça se raconte la maladie c'est une histoire ça fait histoire. droit ou gauche le bras comme vous voulez. la poche de produit parois ne laissent pas passer lumière. seringues en métal plein comme blindé radio et actif oblige. vous pouvez aller vous asseoir salle d'attente viendra vous chercher. surtout ne pas attendre lire rêver observer détails salle grandes fenêtres hommes femmes là aussi écrire dans petit carnet mais pas attendre. ah ça appelle un nom. vous voulez bien me suivre. le moyen de dire non. on suit salle d'examen. déshabillez-vous sauf sous-vêtements et allongez-vous là chariot va coulisser entrer dans ce tunnel et prendre clichés. oui va durer un peu longtemps. fermer les yeux peut vous aider ne verrez pas proximité des parois. et c'est début glissade. quoi à l'embuscade au fond de l'invisible corps jusqu'à cette heure radio-active. quelle trace de guerre. quel signe malin. cette nouvelle acception de vocabulaire. fini vous pouvez retourner salle d'attente. résultats en cours. retrouver carnet écriture monde détails. rester coûte que dans réel et pas dans hypothèses
ça appelle une fois encore besoin d'une petite vérification ce petite qui cloue son coin retour au boyau retour aux yeux clos ça aide paraît mais deuxième passage fait cogiter dans les graves protocole bis vous pouvez retourner etc on vous appelle pour résultats etc scinthigraphie osseuse RAS
n'oubliez pas boire boire boire
ne pas oublier vivre vivre vivre
Rédigé par Maryse Hache le mardi 19 juil 2011 à 16:49 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Balises: irm, mordre, scanner, scintigraphie, soeur, vivre
avec louis, redire autant de fois qu'elle / je peux le redire; (c'est un point-virgule que tu choisirais plutôt qu'un slash?) et la redite ne prendra fin qu'avec elle : il n'y pas de dernier mot de ce côté-ci de la berge car je va en bien grande ignorance du dernier jour inéluctable pour tout vivant qui a entamé sa route et je se fait une fierté, qu'elle connaît dérisoire, mais elle l'éprouve pourtant, de ne rien interpréter comme signe avant-coureur
bien sûr au fur et à mesure que l'âge avance il peut sembler que l'imminence de la mort se fait plus acérée, encore plus s'il s'accompagne de la maladie, mais la déploration n'est pas de mise et je vais souvent gaiement dans les allées de vivante que je suis encore, m'essayant à l'indifférence à ma propre disparition, exerçant ma pensée sensible au duo mort / naissance plutôt qu'au duo mort /vie, m'expliquant à moi-même que mais oui la vie continuera sans moi, du moins aussi longtemps qu'une catastrophe ne stoppera pas la vie sur notre planète
"ravaler son bulletin de naissance" est-ce la métaphore de cette manière duelle
pas de déploration donc, le temps qu'il reste est ouvert, aussi court soit-il, est à vivre selon d'autres chemins plus riants, loin de l'esprit de ressassement et de non-être, en compagnie de lecture, écriture, et amis
bientôt j'irai aux racines et leurs pissenlits étoilés
trouver la voie possible d'y aller oui
avec louis-rené des forêts, pas à pas jusqu'au dernier, mercure de france, 2000
Rédigé par Maryse Hache le vendredi 20 mai 2011 à 22:25 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Balises: louis-rené des forêts, maladie, mort, oui, pissenlit, racine, vie
il faut dire que ça viendra les jours
où il m'auront perdue
avec la violence qui accompagne
il y aura sûrement une coïncidence qu'ils remarqueront
tiens c'est justement un jour ensoleillé
tiens une mésange chant d'oiseau pour elle
tiens il fait mars comme au jardin
les professionnels feront leur office avec cols blancs et costards borniol
j'avais longtemps cru que c'était le nom d'une entreprise de funèbres pompes
pas de voiles plus de mise
la bière seule
car pourrez pas me laisser au direct contact de la terre
avec juste un linge et nue dedans
pas permis dans les lois républicaines
il faut dire que ça viendra
d'aller choisir une boîte
pour me mettre dedans
ohé matelots
des pleurs il y en aura
et des fleurs
des simples et pas en couronne ça fait mortuaire
oui je sais il faut bien dire que de ça il s'agira
mais pas de couronne coussin et autres gerbe
juste en brassées comme embrassades
oui jetées dans le trou ça aide à laisser partir
doux rituel fleuri de leur beauté
mais toutes les autres
il faut dire de les emporter
il faut dire que ça viendra
der de der
elle est partie
aux suivants
de ouvrez les armoires
de quel avenir pour tous ces livres sur étagères
de y'en a ti des objets des lettres des vêtements
oh elle garderobe aussi des aïeux
et cette assitette "toi et moi"
et ce bracelet vous savez d'où il vient
mais pourquoi gardait-elle tout ça
et avec le semenoirblog
on fait quoi
vous savez le mot de passe
à chaque fois que l'un de nous meurt
c'est pas moi
il faut dire qu'un jour ça viendra
l'un de nous ce sera moi
Rédigé par Maryse Hache le samedi 01 jan 2011 à 15:23 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: bière, borniol, fleur, linceul, mort, mésange, printemps, semenoir
des jours comme ça
honte d'être
ou quoi
nue
honte devant
ou quoi
des inconnus
nue en honte d'être
ou quoi
touchée
ou quoi
everywhere et au sexe par des mains mercenaires
ou quoi
nue en honte
honte et nue
honte d'être
en nue
ou quoi
et toute la honte toute
toute d'être bue
bue de tous les autres en honte aussi d'être en honte ou quoi
vite vite trouver
de quoi
avant qu'elle brûle
irrémédiabement
Rédigé par Maryse Hache le lundi 18 oct 2010 à 12:27 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: brûlure, ciel, honte, main, mercenaire, nuage, nudité
c'est peut-être
l'heure
ce point
là
sternum
si c'est elle
c'est la bonne heure
25 mai 2010
Rédigé par Maryse Hache le dimanche 20 juin 2010 à 20:17 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: bonheur, dire, heure, sternum, taire, écrire
je suis tombée je suis tombée avant de tomber je ne tombais pas jamais à ski
jamais je ne tombais jamais je ne voulais tomber les muscles des cuisses à
force pour tenter de rester debout pour garder les jambes là où elles ne sont pas
d'habitude pour contenir les jambes dans leur écart mais tombe donc disaient
des voix non je n'aimais pas tomber à courir à jambes folles sur le macadam de
paris je ne tombais pas sous les marronniers de la cour de récré au jeu du
ballon prisonnier jamais je ne tombais dans les prés d'herbe non plus sur les
chemins des bois non plus à courir à haleine perdue avec la grande bête noire
et bas rouge jamais je ne tombais j'ai
bien dû tomber quelque fois mais quand seul mon genou le dit mais pas de
souvenir précis comme si je n'étais pas tombée avant de tomber je ne tombais
pas jamais mais cette fois-ci je suis tombée
malade
Rédigé par Maryse Hache le mercredi 23 déc 2009 à 07:00 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: bas-rouge, bois, macadam, malade, marronniers, ski, tomber
oui mes amies chéries je suis morte c'est ainsi qu'on meurt je meurt dans le présent du poème car le présent de la vie dit non je ne meurt pas je est mort dans le grand deuil vous me perdez dans le grand pré de la mort me voilà dissoute bien tôt dans les étoiles éteintes éclipsée sans réveil probable sans réveil possible de petit déjeuner avec l'air sous les tilleuls pioupioutant de mésanges vous regarderez mon corps disparu je ne bougerai la paupière pas non plus quand c'est cRâne pas de plainte c'était ma loi dans un beau cercueil de bois clair couchée mourie comme la chanson inchantable dans ce bois-là on rêve dit elle laine et soi on vit on s'évade hache c'est pour la vie j'emporte mon nom même s'il reste à quelques unes tous les livres aussi qui m'ont lue où vont-ils quand je ne suis plus lisible dans quelle chambre dans quels yeux et toi tu à qui le dire là-bas passée la corne et l'ivoire et les morts dont j'étais la gardeuse de troupeaux ange au pré qui les prendra dans leurs bras de mimosas quel livre avais-je aurai-je lu pour finir quelle peau de chagrin quel coq pour quel asclépios quelle dette quel don quelle hospitalité pour qui toutes mes elles le berceau le héros le silence des compagnies montaigne la plus haute tour alice toute la flore gantée et bottée de prête je mouris
mourire
mardi 6 octobre
Rédigé par Maryse Hache le mardi 06 oct 2009 à 13:15 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Balises: ariane dreyus, bois, florence trocmé, hélène cixous, hélène sanguninetti, lire, mimosa, montaigne, mourir, mésange, poème
avec fred
griot
VIA
le corps est
dans le jaune le corps est dans le vert le corps est horizontal le corps est un
le corps est mien leur le corps est dans l’intérieur le corps est au noir le
corps est coupé le corps est dans les entrailles regardez dans le corps
introduisez-vous dans le corps tournez le corps basculez le corps entravez le
corps le corps se comprend le corps s’étale le corps enfle le corps s’ouvre le
corps c’est dans les instertices le corps c’est dans les césures le corps est
hospitalité le corps pense le corps en vie
samedi 9 juin 2007
Rédigé par Maryse Hache le jeudi 29 jan 2009 à 16:38 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: corps, entrailles, fred griot, hospitalité, vers justifiés
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