père tu chemines c'est hora presque certa vers le mourir tout a une fin les
pioutes nous je te dans une baignoire incongru toi nu dans le gris du zinc ou
de l'alu avant les ciseaux d'une tissandière médicale un peu avant la mythique
vous faites les gestes du bain couler l'eau sur la peau frotter léger tout a
une fin les pioutes comment passer dans ces lieux un corps un père le plus
simple léger ça tressaille un peu dedans
le bleu des yeux dans le marron des nôtres mien allèle maternelle dominante
vers où regardes-tu je nous regarde vers ton présent de baignoire dans le
ridicule de la nudité offerte et la grande simulsolennité de ton instant
tu me nous aimais aime le présent est encore là pour six mois dit le chirurgien
vous vivez avec le présent du père bientôt imparfait
regarde regarde regarde les mains tout a une fin les pioutes l'élégance de la
danse des doigts
pour moi mainteant de auf auf le réveil
c'est à toi maintenant de réveiller ce qu'il fut
cherche pioute de quoi faire resurgir son sifflement du matin et le petit
tiroir en bois du moulin à café
coule coule sirène des phrases offre lui du présent le temps d'une phrase ou
deux petits poèmes de rien de lui mais chaud et lisible
24 février 2007
"mais chaud et lisible", oh oui. Merci Maryse, pour ce père partagé.
Rédigé par : cjeanney | jeudi 15 juil 2010 à 12:58