dans les couloirs jaunes
portes étaient rangées pour haie d'escorte dernière
quelques corps aussi venus debout depuis mémoires anciennes
avec regards mains à donner colliers de larmes colliers de bras à poser autour
accolade rituelle des c'est pas en
core moi mais elle
nous fait avancer d'un rang dans la grande file vers
le trou la rivière et la barque
derrière sa porte
l'odeur avait commencé
débordante
pourtant le corps en
core un peu dans sa forme de vivant fors
le tissu fleuri sur la tête jusqu'au menton
une petite femme simple couchée prête pour les champs des élysées
souffle yeux bruns voix stop
irrigation flux pulsation immobiles dans les profondeurs
de chair
bien tôt nous aussi le jour de l'obole
pas trop
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