Twitter maryse hache

    follow me on Twitter

    Twitter Updates

      follow me on Twitter

      « lacs de plivitse | Accueil | aedificavit: Carnets lointains, XLV (résonance) »

      jeudi 11 nov 2010

      Commentaires

      Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

      maryse hache


      christophe

      votre désolation d'un retard à répondre et mon bonheur de la réponse vôtre /
      d'être nommée "funambule du verbe" par vous m'est aussi une belle émotion /

      oui, trajet dans l'Histoire et l'histoire, que je vais tenter avec publication progressive, sur semenoir, d'éléments de la correspondance de mon père, pendant les années de kriegsgefang 39-45 / presque toutes les lettres sont conservées avec les réponses de la destinataire principale, ma mère / deux fiancés séparés de corps et dans l'attente pendant cinq ans /
      "confiance inébranlable" publiée il y a quelques jours et que vous avez relayé sur twitter, a lancé son écriture manuscrite dans les e-toiles/ un peu de son corps déposé là par sa main dans l'écriture, et qui va s'effaçant/ toutes reposent encore en une petite boîte rouge qui tient l'écriture, souvent au crayon noir à papier, à l'abri de la destruction par la lumière

      "lis vos corps pluriels" avec beaucoup d'attention et oui, ce jour là ils m'ont offert un salto dans l'écriture mienne /

      et oui à pierre ménard et à son "j'écris avec les mots des autres ..."/

      je rebondis avec les mots miens sans qu'ils m'appartiennent, et je remercie que vous y ayez vu une élégance à laquelle je m'essaie toujours/

      je vis aussi dans les mots des autres / merci d'être de ceux-là

      bien à vous
      maryse hache


      ChG

      Bonsoir Maryse,

      Désolé d'avoir tardé à vous répondre mais la traversée de ce 11 novembre 2010 a été plus longue et sinueuse que prévu.

      Je ne peux être que touché par votre geste : première fois à ma connaissance qu'un(e) funambule du verbe s'empare de mes déboîtements, première fois que mes mots (je crois) servent de matière à écrire. Et ce que vous en faites, là où vous allez, me touche bien évidemment : ce trajet dans l'Histoire, celle du siècle passé à travers la mémoire familiale et votre propre passage, font plus que résonner et rebondir en moi.
      Je pense à ce que dit Pierre Ménard dans son "coming out" : "J’écris avec les mots des autres, je l’ai déjà dit, je me répète. Je n’ai pas de mots. Ce que je lis, c’est ce que j’écris."
      Rien ne nous appartient et je crois moi aussi au palimpseste dans l'écriture contemporaine et dématérialisée. Ce que vous faites ici, avec quelques-uns de mes mots (qui d'ailleurs sont également empruntés), et avec grande élégance.

      Sincèrement,
      Christophe Grossi

      L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

      ma bibliothèque publie.net

      • Patrick Froehlich / la voix de paola
      • Armand Dupuy: dehors / hors de / horde