Twitter maryse hache

    follow me on Twitter

    Twitter Updates

      follow me on Twitter

      « le bruit du vent dans les feuilles du magnolia | Accueil | tout le monde n'a pas la chance »

      vendredi 03 déc 2010

      Commentaires

      Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

      amaisetti

      "Les livres sont ennuyeux à lire. Pas de libre circulation. On est invité à suivre. Le chemin est tracé, unique.
      Tout différent le tableau. Immédiat, entier. Puis on va à gauche, à droite, comme on veut, où l'on a envie, selon ses trajets, et les pauses ne sont pas indiquées.
      Dés qu'on le désire, l'oeil le tient à nouveau, entier. Dans un instant tout est là.
      Tout, mais rien n'est encore connu. C'est ici qu'il faut commencer à LIRE"
      Aventure peu recherchée, quoique pour tous. Tous peuvent lire un tableau, ont matière à y trouver (et à des mois de distance matières nouvelles), tous, les respectueux, les généreux, les insolents, les fidèles à leur tête, les perdus dans leur sang, les labos à pipette, ceux pour qui un trait est comme un saumon à tirer de l'eau, et tout chien rencontré, chien à mettre sur la table d'opération en vue d'étudier ses réflexes, ceux qui préfèrent jouer avec le chien, le connaître en s'y reconnaissant, ceux qui dans autrui ne font jamais ripaille que d'eux-mêmes, enfin ceux qui voient surtout la Grande Marée, porteuse à la fois de la peinture, du peintre, du pays, du climat, du milieu, de l'époque entière et de ses facteurs, des événements encore sourds et d'autres qui déjà se mettent à sonner furieusement de la cloche.
      Oui, tous ont quelque chose pour eux dans la toile, même les propres à rien, qui y laissent simplement tourner leurs ailes de moulin, sans faire vraiment la différence, mais elle existe et combien instructive.
      Que l'on n'attende pas trop toutefois. C'est le moment. Il n'y a pas encore de règles. Mais elles ne sauraient tarder..."

      Henri Michaux, Passages (Lecture, 1950).


      juliette

      faire un pas et un puis un autre encore un autre s'enhardir tout en ayant très conscience que le terrain est miné chaque couche géologique l'est, et pourtant ne pas marcher sur la pointe des pieds (tromper la peur) faire de grandes enjambées comme si de rien n'était, pas le choix

      (te lire me ramène en arrière dans le temps - écriture d'un texte à paraître dans le prochain D'ici là - ça fait tout drôle)

      L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

      ma bibliothèque publie.net

      • Patrick Froehlich / la voix de paola
      • Armand Dupuy: dehors / hors de / horde