c'est écrire du ventre qu'il faudrait
c'est écrire du ventre avec les guts qui restent
écrire sans savoir écrire quoi
remuer dans les plis des draps
regarder le feu dans la cheminée
le fauteil rose opéra
les deux hautes fenêtres
les poutres grises du plafond
c'est écrire du ventre qu'il faudrait
dans la nuit du domaine
dans la nuit du web
où personne à lire à voir à écouter
rien que soi son ventre et la vie de la grande campagne qui s'étend là dehors
au milieu des grands arbres des murs de pierre des pieds de vignes et des petits buis
le long de l'allée d'arrivée
les murs de la grande bâtisse majestueuse ne laisse passer que
la douleur et les émotions
en lisant fièvre de joachim séné, chez lui : fragments chutes et conséquences.
C'est de peindre vos mots qui jaillissent en iris
un bruit à nul autre pareil
celui de vos écrits rebondissants de pierre en pierre pour retomber en gouttes d'arc en ciel
capricieusement comme d'autant de veines laissées à nu
C'est de vous lire avec soin
un pont, un chemin, deux rives entre pinceaux et plumes
Rédigé par : Mathilde Ro7i | mercredi 23 fév 2011 à 23:36