c'est l'après-midi l'après trois heures et demi très chaud d'un samedi 4 juin lourd ils disent martinets volent bas terre et herbes attendent l'eau
je lis arnaud maïseitti une vague après l'autre :
"une vague après l’autre, le surf est histoire de patience, elle avait ajouté d’oubli, de négligence soigneusement arbitrée, d’élection et de précision, elle avait réfléchi pour lâcher comme pour elle même : de savoir quelle vague et pour quoi, et comment laisser passer derrière soi celle-ci pour s’emparer de la suivante, au bout de combien de temps : et parfois la suivante, c’est des heures après, on ne sait pas."
[...]
"... le temps toujours à sa place bat à la fréquence de la vague, une vague après l’autre et ne pas la prendre ne change rien, elle avait répondu."
le temps bat toujours à sa place l'aimer comme il bat vague après vague écume et vent le laisser battre prendre un kaïros au vol si l'envie mais le temps comme la rose est sans pourquoi une vague est venue une vague viendra
4/06/2011
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