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Vers justifiés, avec imitation (imparfaite) de la strophe sapphique, formée de trois vers de onze syllabes et d'un adonique de cinq syllabes : 3 x 42 + 27 (caractères espaces compris
http://fonsbandusiae.over-blog.com/article-mercure-ode-i-10-autrement-ecrit-100656099.html
Mercure, beau parleur, petit-fils d'Atlas,
toi, avisé façonneur de l'humain brut tout
juste né par les sons de la voix et par le
travail harmonieux du corps
Mercuri, facunde, nepos Atlantis
qui feros cultus hominum recentum
uoce formasti catus et decoræ
more palæstræ
je te chante, messager du grand Jupiter et
messager des dieux, père de la lyre ronde,
rusé escamoteur, tu subtilises tout ce qui
te plaît par seul amusement
te canam, magni Iouis et deorum
nuntium curuæque lyræ parentem,
callidum quicquid placuit iocoso
condere furto
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Je considère chaque gravure comme un jardin suspendu à des points significatifs de l’horizon, hors-champ ; chaque poème est écrit selon un des parcours possibles dans cet espace, sur le modèle des Jardins de René Pechère. Dans les poèmes, le rôle du hors-champ est tenu par le futur – qu’il soit proche, le cœur de la mêlée visé par le cavalier ou qu’il soit le futur étendu des générations se succédant dans le balancement des pendus.
Les gravures de Callot ont été publiées par Israël, son ami, accompagnées de trois strophes de deux vers alignées en bas des images. Ce nombre deux fait écho au nombre quatre qui gouverne Descartes tira l’épée. Début 2008, après avoir achevé Un hymne à la paix (16 fois), j’ai repris les quelques vers et strophes déjà notés d’après les gravures de Callot, mais cette fois-ci entièrement sous l’emprise du quatrain, en résonance avec les quatre voix se répondant de l’hymne. La forme qui s’est imposée est celle de quatrains conclus par un monostiche, une strophe d’un seul vers tournée vers le futur.
Il y a des variantes : dans « La Pendaison », des strophes de deux vers posent l’entour et l’horizon avant chaque quatrain ; dans « L’Attaque de la diligence », un refrain monostiche pris dans les vers des gravures originales s’intercale entre les quatrains, futur converti en présent.
où je retrouve l'emprise du troiselle l'amour sous la robe cousu au présentelle ourlettise bord des lèvres ou oreillesle bruit des oiseaux dand les plis de la nuit(gris tourtelle).elle l'amour dans le couloir des cuissestout près des cheveuxune aiguille d'ortie piquée au coeur(escholtzia).elle l'amour sous le vert des tilleulssa robe bleue croit au parfumdans les bijoux de l'été( jaune d'or).la métaphore peut-elle se faufiler dans le poéme...
#danielle carlès
merci de suivre mon travail avec cet intérêt /
et ce rire joyeux est quasi enchanteur /
oui votre nom à côté de sappho, pourquoi pas, même si la grandeur diffère/
et puis va pour les petites... épaules et jambes /
Rédigé par : maryse hache | vendredi 09 mar 2012 à 10:40
Je suis passionnée par cette recherche et voir la progression, à travers la forme du poème, la naissance du texte, et en amont les photos, sans les connaître, et la constellation des lectures.
Je ne peux m'empêcher de rire (joyeusement) en voyant mon nom à côté de celui de sappho, j'aime la compagnie, je ne le nie pas, mais je suis toute petite (petites épaules, petites jambes).
Rédigé par : Danielle Carlès | mercredi 07 mar 2012 à 16:48