je lis jérôme liron : Pierre Soulages : la creusée vertigineuse de l'évidence
"... dont la solitude silencieuse renvoie à cette façon qu’ont les objets de s’affronter au vide, de tenir place dans le monde."
ces hommes femmes habitants de l'asile me donnent à voir le vertige de l'être-là, vertige de la présence nue
ma place dans le monde est là où sont mes pieds
disait souvent alice une clown amie
dans la grande comédie sociale ils sont
protégés piégés
silencieux par photographie
tiennent place en leur corps et âme
je m'approche elle s'approche
nous venons si près
tout près au bord
la distance demeure
il y a de l'échouage
on échoue mais ça touche
un vertige en extrème
voir le projet ici
merci danielle de votre parole /
elle soutient ce travail - que j'ai sur le métier - d'écriture autour des photographies de tina kazakhishvili et dans lequel viennent beaucoup de questions sur comment et quoi écrire à côté d'elles / que le txt ne soit pas trop descriptif car alors il est redondant, me semble-t-il, et inutile / que le txt soit suffisamment ouvert, polyphonique, pour laisser de la place au lecteur / qui'il propose sans imposer / qu'il vagabonde sans mollesse ni mièvrerie /
force et justesse : voilà deux colonnes pour construire, que vous repérez, elles me sont essentielles
Rédigé par : maryse hache | vendredi 22 juin 2012 à 08:37
très grande force et justesse dans vos mots
Rédigé par : Danielle Carlès | vendredi 22 juin 2012 à 07:47