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C’est mon baroud, dégonfle-moi, je te le hèle, je te le claque comme à un amant. Dégonfle-moi fort, dégonfle-moi tendu, aplatis-moi pour me rouler plus fin, je serai ton Rizla, crois en ma reddition, en ma déférence, je suis à toi.
couteau dégonfle baudruche déchire peau de tambour que mouches butinières dégagent sois son féal crève crève sa poche sous le ciel clair que coule ce trop plein de guêpes et d'orties cherche la juste entaille à dégonfle pour échappe peut-être putride vapeur des métamorphoses
@_chsanchezC’est nos oripeaux, seule couche avant la mort, que l’on veut sauver.
C’est de l’oppression sous nos masques qui nous ronge dans le dedans du dedans.
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oripeaux couchés au jardin des moires lentement dévorés vers de temps sauvés des bennes anonymes dormez votre mort et préparez notre place pérenne
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je marchais sans m’arrêter, le danger grignotait avec délice toutes les certitudes [...] il aurait suffit d’un espace libre pour pouvoir souffler
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le danger dressa pavillon un jour feuilles fin d'automne ascenseur d'une bouche cheveux noirs planta noir son assertion définitive il marche fier depuis distille bulles entailles et frondaisons il aurait suffi d'un petit rien pour ne pas
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Au dos de la photo cette écriture aimée: “Mon amour nous habitons ici”. Et ce verbe au présent.
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au dos son amour verbe le présent callipyge épaules à grain de sauge cheveux rouge-gorge
il dort prairie en soleil au loin chant peupliers maïs rivière jus des ronces mûres sang
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Et le temps présent du verbe être.
présentez-vous à la porte 15 — déshabillez-vous — ne gardez-que vos sous-estime puis attendez qu'on vienne vous — êtes vous présente au verbe du temps — voulez-vous de la musique si le verbe vous blesse — on injecte — ça va chauffer — ne verbez plus — verbez —vous pouvez vous rhabiller — vous êtes au présent du verbe — attendez le présent dehors — le verbe résulte va sortir — ouf le verbe dit présent pas de tu meurs —
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@baillet15 j.w. chan
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C’est bien ce que fait la parole ; naître des choses regardées et qu’on a mis à rebondir dans le tambour du crâne
tambour tambourine lumière protège du grand noir sans fenêtres du grand cri de la nuit velours bleu grelots sanglots
bonde avaleuse de flux dévoreuse de nos eaux englouties
quand c'est cRâne bondir sortir bondir plus tôt plus tard crâne vanité
bondissantes paroles écrir de lir lir d'écrir écrirlir vivr
Prise de rebond, rapide à la volée Maryse !
Rédigé par : JS | vendredi 01 juin 2012 à 12:51