en écoutant France Culture, du
jour au lendemain, 01.05.2008, chez
Alain Veinstein, Evelyne Grossmann, L'angoisse
de penser, éd de Minuit, 2008
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penser n'est ps un état mais une expérience
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dans l'affrontement de l'angoisse, une sortie de soi qui
confine à la jubilation
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il y a un rire lié profondément à l'angoisse
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on découvre une certaine légèreté si on admet de
s'enfoncer, en qq sorte, ce qu'en psychanalyse on appelle le gain
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on n'est plus dans l'adhésion du sujet
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il y a qq ch dans la pensée avant moi qui la pense
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quand on ne cherche plus à tout contrôler, on est dans la
jubilation
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"j'improvise, je suis vivant, je m'improvise
vivant", Charles Pennequin, Cahier
poétique, 23 avril 2004
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cf. Levinas, Autrement
qu'être
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cf. Les Voix de
Jacques Derrida, d'Evelyne Grossmann
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JD a critiqué le logocentrisme et la voix sans écriture,
il veut faire passer dans la pensée le souffle de la voix.
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retraverser l'impuissance d'écrire
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exploration des chausse-trappes chez Beckett et Lacan
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lapsus : on tombe, on s'effondre
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la paronomase permet le lapsus
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au moment où ça s'effondre, il y a de la pensée qui
surgit, il y a de la vie
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un acte manqué est réussi pour l'ics
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le sujet de l'ics : le parlêtre, toujours autre que
lui-même
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surtout pas bien lire
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on est un bon écrivain quand on écrit mal
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désapprendre à lire
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apprendre à mal lire
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Foucault ou la déprise de la subjectivité
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comment fait-on pour commencer à parler? Il y a toujours
une voix qui a commencé avant moi
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sur Cette fois de
Beckett. Il explore l'infra-mince. Quand il n'y aura plus de sens, presque plus
de voix.
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tous héritiers de l'atomisme antique; on consent à n'être
plus rassemblé.
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"Je suis cette poussière de mots" Beckett
A la suite de cette émission, j'avais acheté le livre d'Evelyne Grossman, "L'Angoisse de penser" (Les éditions de minuit, 2008) dont voici un court extrait : "comment penser surgit-il à proximité de ces expériences apparemment destructrices, déshumanisantes de l'angoisse ? Comme l'angoisse nauséeuse, cette "brèche béante" dont parle Bataille dans "L'Expérience intérieure", peut-elle ouvrir à l'inspiration (cette voix de l'Autre en moi, cette parole "soufflée" que Derrida entendit chez Artaud), afin que celui qui parle et écrit "ne soit plus seulement lui-même" (un seul qui pense et écrive) ? Alors écrire est cette expérience profonde de dépersonnalisation qu'expérimentèrent les écrivains et penseurs du XXe siècle" (p. 11)
Rédigé par : Florence Trocmé | jeudi 19 fév 2009 à 16:39