dans le jardin
du 19 juillet 2009 à l'ombre du
dans un magazine papier, je relève les expositions que j'aimerais visiter, je
dresse une liste
le temps s'écoule sur l'aile d'une abeille au bord d'un pot de confiture de
figues
envie de lire ce que dit elisabeth
leibovici mais le flux d'internet ne coule pas dans le jardin, si près de
la maison où il parvient; voudrais que la force du désir suffise à le conduire
jusque là, à changer la chose, que pour une vingtaine de mètres il ne fasse pas
tant de manières et vienne jusqu'a moi
être dans l'ignorance quasi totale de ce qui préside à cette circulation de
flux, ondes, corpuscules, distance, épaisseur des murs; tout s'agite sans
offrir de réponse rationnelle
lisière et le "e", ce qu'il offre comme univers radicalement
différent de son homologue au masculin
lisière, bois, tapisseries, Alechinsky
me revient aussi une "lisière" chez Kant dans Qu'est-ce que les lumières? ce qui entrave notre capacité à devenir
majeur, une fois que la nature nous a affranchis de la minorité
sifflement du merle installé au haut du houx, chant d'accompagnement en
écriture, signes noir sur blanc de page avant lumière de lucarne
calme et étrangeté de la proximité calme des objets de morandi, vase, cube,
bouteille
les jupons de bibi, d'irène et d'arlette s'envolent en mai 1929 à cannes au
bord de la mer chez lartigue
dans les seins oiseaux du sculpteur de la ruche viliano tarabella, retenir la
ruche
les yeux du lézard au plumes d'or de miró
la presque crécelle chantée du troglodyte, inquiet ou observateur ou rêveur,
avec mouche en bec, posé sur la ferraille rouillée, étape vers le nid
dans la cuisine, il vient le flux; regarder sur le portable posé sur la table
les photogrammes de "psycho" d'Hitchcock chez
liminaire et la vidéo the famous shower scene, musique bernard hermann
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