en lien avec l'atelier proposé par arnaud maïsetti _ 3 février 2011
Paris 7 | séance 2 : nous n'avons fait que fuir_nous cogner dans les angles
"poétique et politique du Nous"
langue lâchée où pars-tu gambader en forêt et sous-bois aubépine avec terre odeur grand chien bas-rouge et framboises
la voix dite, prononcée, lâchée, ou pour mieux dire proférée
rimbaud qui lance dans l'exigence :
je te parlerai dans la bouche
comme un enfant qu'on couche
ivre du sang
courir dans le vivre
courir dans la langue du vivre c'est ce que nous avons fait
nous n'avons fait que vivre
et dans ses allées lumineuses de jardin
dans sa resplendissance
nous avons tant vagabondé de courbes en cathédrales
dans les infinis cercles
au pied des colonnes
déchiquetées d'ennui
et ivres de parfum
nos cœurs plantés de glaïeuls
encore à la parade du monde
nous défilons
courir quand c'est cRâne
même si l'angle de l'air s'enfonce en nos veines
et se parfume à la pervenche
les bois nous suivent
les bois nous précédent
les grands chiens rouge se faufilent à l'orée
nos âges s'enhardissent
nous ne faisons que vivre
nous gardons le cap de bonne espérance
le 17 février 2011
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