travail de mise en rue des clowns
penser qu'ils parleront peu
pour la première sortie du travail, début juin, leur demander surtout de ne pas être interactifs comme on dit, car le risque est grand que la parole tombe rapidement dans le cliché, la conversation à vide, le consensus
nous avons faits des improvisations
une fois le texte recueilli, il est possible de remettre en jeu certains éléments pertinents pour les affiner
à tenter
mais nécessité de beaucoup de silence pour que lorsque ça parle, on entende les mots davantage
utiliser le moins de mots possible, retenir, retenir, pour que ce qui se dit soit fort
statut du silence
et pour se nourrir,
ce texte de l’échange entre Jean-Marie Barnaud et Philippe Rahmy, modération : Sébastien Rongier et Dominique Dussidour, Centre Cerise, Paris 2ème, vendredi 30 mai 2008
38. Le silence comme rencontre, le lire
http://remue.net/spip.php?article2766
extrait …
"et nous serions restés ainsi sans parole devant vous, jusqu’à l’insupportable. Cette posture voulait montrer notre fidélité à la fidélité de Paul Celan lui-même, à sa fidélité au poème, au silence que le poème abrite comme son identité la plus secrète, la plus désirable. C’est sûr, on peut bien réaffirmer cela. Mais en même temps, et quoi qu’on en ait, on doit convenir que rappeler les liens du poème au silence est devenu si banal, si conventionnel, si consensuel parmi nous, qu’on a presque honte de le faire. Le consensus nous blesse. Tout consensus peut-être injurie à la parole, l’étouffe. Et c’est pourquoi le projet de nous taire une heure durant. Au risque de faire se lever la haine ..."
Commentaires
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