louis-rené des forêts, pas à pas jusqu'au dernier
la jeunesse les cheveux noirs de la peau tendre des sourires frais
la part en moi d'ombre augmentée de la mort à l'oeuvre encore plus présente avec maladie, tente de ne pas la laisser prendre toute la place et de laisser coûte que coûte respirer la part lumineuse sans plan précis sur la comète si ce n'est refuser de construire d'hypothétiques conditions du futur
tant que je suis envie je suis en vie ô la palisse et ce qui vient est bon à vivre
il y a de quoi construire et créer fut-ce dans un instant peu ou prou prolongé
pas encore de non-être qui pointe son nez pour me retourner au néant
je choisis la réjouissance de vivre même si les raisons de tristesse voire de désespérance piquent doucement leur petit troupeau
le bonheur est dans le pré cours-y vite cours-y vite dans l'ache et le serpolet il dit paul fort
il y a comme une sorte d'indifférence peut-être même d'insolence que j'aimerais trouver, à vivre ces temps graves avec la légèreté de l'enfance même si je sais bien qu'un mur me suit il dit norge
et moreau chante
le train roule à grande vitesse dans le paysage file vers le cliché du destin rivé qu'il est sur ses rails et il n'en sortira pas si tant est que nous n'en sortions nous aussi quand bientôt le terminus
retour tgv bordeaux massy lundi 16 mai 2011
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