je lis chez christine jeanney
- dans la pénombre de notre cerveau naît la signification d'une ouverture, même si tu la caresses plate, que tu la peints de blanc irisé sur le sol, que l'on marche dessus, quitte à en brouiller la surface, pas rare qu'elle se reforme, derrière toi, à l'insu de tes pas
cela ouvre une porte (fenêtre) vers mon travail d'écriture autour des photos double-exposure de tina k
cette double ou triple exposition, je la sens souvent comme une image qui se "reforme", comme à l'insu de notre être pensant , une marque mémorielle de ce que le présent réinvente du passé ou du futur, une trace palimpseste sur le mur de nos grottes archaïques ou de nos clairières bleues, un signe de nos pensées sensibles imposé sur le nombre de nos vies
nous shootons un morceau de réel et voilà qu'il devient un morceau de notre réalité
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