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étonnée à quel point le mot orsay est à moi, il est moi, il est la maison, le jardin, à la rigueur la petite ville, mais déjà géographiquement s'il dépasse les murs meulières qui font jardin clos, il s'égare un peu
depuis que françois bon travaille sur le plateau de saclay, tout à coté de cet orsay, ville de 16638 habitants et 776 ha dit le site de la mairie, il utilise souvent ce mot orsay dans le titrage, ou dans le cours du texte, et à chaque fois quelque chose, comment dire autrement, d'automatique, des petites perceptions volatiles comme buée viennent me parler de moi, orsay c'est moi, point
il faut un laps de temps, à la mesure d'une très petite infime nano fraction de seconde (est-elle corsetée assez courte dans ce vocabulaire), pour que la raison, ou quoi, le cerveau jugement ou quoi, change un peu son axe et dépose l'idendité du mot orsay hors de moi ce jour-là, chez tiers-livre je lis : Orsay | le squelette dans le catafalque
tiens, me dis-je, la camarde est déjà là / il y a un mort à la maison si le coeur vous en dit, bien présenté sur son catafalque / jetons un coup d'oeil / hé non c'est pas moi /
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