Passage du temps dans l'obscurité du jour, le cliquetis du réveil (il n'existe plus) résonne dans la cuisine (elle est vide, et le carrelage sous mes pieds nus est froid), le mécanisme en a été remonté avec une attention sans partage tous les soirs, pendant des années, du même geste régulier, des mêmes mains, après le repas du soir, quand la fatigue emportait vers les lits frais, et faisait remonter la maisonnée dans les étages, la dispersait dans le silence, et ainsi se marquait l'entrée solennelle dans la nuit.
via yzabel2046.blogspot.com
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