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Vers justifiés, avec imitation (imparfaite) de la strophe sapphique, formée de trois vers de onze syllabes et d'un adonique de cinq syllabes : 3 x 42 + 27 (caractères espaces compris
http://fonsbandusiae.over-blog.com/article-mercure-ode-i-10-autrement-ecrit-100656099.html
lui cueille deux strophes :
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Mercure, beau parleur, petit-fils d'Atlas,
toi, avisé façonneur de l'humain brut tout
juste né par les sons de la voix et par le
travail harmonieux du corps
Mercuri, facunde, nepos Atlantis
qui feros cultus hominum recentum
uoce formasti catus et decoræ
more palæstræ
je te chante, messager du grand Jupiter et
messager des dieux, père de la lyre ronde,
rusé escamoteur, tu subtilises tout ce qui
te plaît par seul amusement
te canam, magni Iouis et deorum
nuntium curuæque lyræ parentem,
callidum quicquid placuit iocoso
condere furto
et cela vient aux croisées de mes réflexions sur la forme du poème aux habitants de l'asile, photos de tina k.
peut-être me hisser sur les épaules de sappho et danielle carlès
c'est toujours mieux sur les épaules des grands
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qui écrivait en longues traînes décalées dont je parlais hier, où il était aussi question de vagues
qui
laisser infuser / son nom va revenir, et tout le contexte
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rencontre aussi dans mes lectures :
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-l'annonce d'un
txt papier de laurent grisel et
l. l. de mars :
les misères et les malheurs de la guerre, d'après jacques callot noble lorrain
(laurent grisel dont j'avais tant aimé lire extraits et présentation de hymnes à la paix (16 fois), sur remuenet, puis l'ensemble chez publienet / (voir les liens dans l'extrait cueilli)
- et extraits, et un dialogue avec dominique dussidour, sur remuenet, de cette parution et du travail de son écriture
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croise particulièrement mes recherches ce passage du dialogue que je cueille :
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Selon quelles règles as-tu construit ces poèmes ? Je considère chaque gravure comme un jardin suspendu à des points significatifs de l’horizon, hors-champ ; chaque poème est écrit selon un des parcours possibles dans cet espace, sur le modèle des Jardins de René Pechère. Dans les poèmes, le rôle du hors-champ est tenu par le futur – qu’il soit proche, le cœur de la mêlée visé par le cavalier ou qu’il soit le futur étendu des générations se succédant dans le balancement des pendus. Les gravures de Callot ont été publiées par Israël, son ami, accompagnées de trois strophes de deux vers alignées en bas des images. Ce nombre deux fait écho au nombre quatre qui gouverne Descartes tira l’épée. Début 2008, après avoir achevé Un hymne à la paix (16 fois), j’ai repris les quelques vers et strophes déjà notés d’après les gravures de Callot, mais cette fois-ci entièrement sous l’emprise du quatrain, en résonance avec les quatre voix se répondant de l’hymne. La forme qui s’est imposée est celle de quatrains conclus par un monostiche, une strophe d’un seul vers tournée vers le futur. Il y a des variantes : dans « La Pendaison », des strophes de deux vers posent l’entour et l’horizon avant chaque quatrain ; dans « L’Attaque de la diligence », un refrain monostiche pris dans les vers des gravures originales s’intercale entre les quatrains, futur converti en présent.
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je crois que je serai plutôt sous l'emprise du tercet
avec possibilité de promenade vers distique ou monostiche
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forme que je cherche aussi pour double-exposure
retrouve dans mes notes ce txt mien inédit écrit bien avant cette écriture à l'invitation de louise imagine :
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elle l'amour sous la robe cousu au présent
elle ourlettise bord des lèvres ou oreilles
le bruit des oiseaux dand les plis de la nuit
(gris tourtelle)
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elle l'amour dans le couloir des cuisses
tout près des cheveux
une aiguille d'ortie piquée au coeur
(escholtzia)
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elle l'amour sous le vert des tilleuls
sa robe bleue croit au parfum
dans les bijoux de l'été
( jaune d'or)
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la métaphore peut-elle se faufiler dans le poéme
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où je retrouve l'emprise du trois
cette forme pourrait bien servir de modèle pour les poèmes de double-exposure
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